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Marseille Bagnole : A la Gloire de Mon Père

Marseille Bagnole : A la Gloire de Mon Père
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30 septembre 2011

L'hymne du câlin

René était nostalgique ce soir là, il était au coin du feu, un verre de whiskey des îles à la main, et il pensait "au bon vieux temps". Russule était montée sur ses genoux, et sous les caresses "du patron", elle se mit sur le dos afin de se faire gratouiller le ventre en poussant des soupirs de satisfaction.

Le Phénix repensait à cette époque où il était entouré de gamins. René adorait les enfants. Il se remémorait les séances placides d'échanges tacites d'amour entre père et fils. Ils aimaient tous se lover dans des fauteuils anglais, marron chocolat en velour côtelé, muni d'une armature de bois et dont l'inclinaison du dossier pouvait se régler à l'aide d'une barre cylindrique en métal (peut-être du laiton ?). Ils étaient tous au coin du feu, dans le grand salon de la maison familiale de Paradis sur Mer, un charmant village en pleine campagne.C'est ainsi que Monsieur de Sescendres berçait ses "petits légumes" contre son coeur - qui battait si lentement qu'il rassurait le moindre petit être qui l'entendait - en chantonnant son hymne du câlin : "Gros caca, gros câlin, gros caca, gros câlin".

Pour René, l'heure des câlins et des échanges tacites était fini. Il n'avait plus la clé pour accéder à l'intimité de ses petits rejetons devenus grands, vide qu'il espérait combler en devenant grand-père...

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28 septembre 2011

Un matin de la vie du Phénix

Il était tôt ce matin là, et René était déjà debout, le café commençait à couler dans la cafetière. Il avait toujours le même rituel le matin, préparer le café, rouler une cigarette - sans filtre naturellement - et la fumer calmement en attendant que le café passe. Il versait ensuite le liquide brunâtre dans sa tasse autrefois jaune, noircie avec le temps, il y ajoutait 3 morceaux de sucre blanc et buvait le tout avant d'aller faire un tour dans son jardin. Russule, son petit chien, était toujours près de lui, à renifler, à tourner, virer, fouiner dans les herbes et les feuilles des arbres. Il remontait ensuite à la maison, suivre la "règle des 3 C" comme il l'appelait "Café, Clope, Caca". 

René était un fin poète, amateur d'humour et de jeux de mots en tout genre, qui osait rire ouvertement de ce qui fait rire les enfants : zobe, pine, roupettes, pipi, caca.

Ainsi commençait la journée de Monsieur De Sescendres - puisqu'il s'appelait ainsi - René De Sescendre, surnommé Le Phénix, personne ne savait pourquoi...

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